Jeudi
14 juillet 2005

Corinne et Martin se reposent au camp 2 pendant que Fred et Seb repartent équiper 150m de corde fixe dans le couloir qui débute à 6'200m après une longue traversée depuis le camp 2.

Pendant ce temps, Mazal, en compagnie de Jean-Mi se refait une santé au camp 1. Une fois l'équipement dans le couloir terminé, Fred et Seb redescendent jusqu'au camp de base. En passant par le camp 2, ils sont étonnés que les tentes ne soient pas encore descendues avec la corniche !

  
Vendredi
15 juillet 2005

Jean-Mi et Mazal remontent au camp 2 pendant que Corinne et Martin font une tentative de portage dans la traversée et reviennent au camp 2.

Une fois tout ce monde rassemblé au camp 2, ils déplacent les 2 tentes et Jean-Mi accompagne Corinne au camp 1 pour qu'elle puisse joindre le camp de base le même soir.

  
Samedi
16 juillet 2005

Belle fricasse ce matin ! Il est 4 heures et tout est gelé. Petit déjeuner rapide, et je me prépare (Martin) avec Mazal pour tenter d'équiper le camp 3. Partis à 5 heures 30, nous attaquons la traversée du camp 2 pour rejoindre la goulotte de 50 degrés (moyenne) sur 300 mètres. Très belle montée ! Nous débouchons sur l'arête mixte depuis laquelle nous avons une vue splendide sur le camp 2. Nous parvenons enfin au dépôt du 13 juillet effectué par Seb et Fred. Petit repas rapide, et nous voici sur un terrain vierge en neige profonde qui ralentit considérablement notre progression. Mais quel bonheur de se trouver sur cette arête entourée de sommets les plus prestigieux les uns que les autres. De la neige jusqu'aux genoux, voire jusqu'à la taille quelque fois (et nous sommes grands avec Mazal !), nous gravissons péniblement la pente de neige qui nous domine.

A 18 heures 45, transis par le froid et fatigués, nous faisons un dépôt de notre matériel à 6'830m. C'est mieux, mais ce n'est pas encore le camp 3 ! Et voici un gant qui dévale la pente raide, puis les piquets de notre tente, ce qui est bien plus embêtant ! Mais il nous faut redescendre rapidement, nous réfléchirons plus tard ! Nous arrivons finalement aux cordes fixes installées dans la journée par Jean-Mi, ce qui nous permet de descendre en rappel les 300 m de goulotte dans la nuit ... et sans lampe frontale pour Mazal. Nous sommes accueillis par Jean-Mi et un bon thé au camp 2 à 21 heures 30 ! Grosse journée qui se termine rapidement bien au chaud dans notre sac de couchage.

Au camp de base, Cédric, Yves-Alain et Marc partent en fin de matinée avec les derniers ravitaillements pour les trois camps.