Retour à la page Expe2000

Istor-O-Nal Nord-Est 7276 m

Historique de l'Istor-O-Nal


En 1929, 1935 et 1955 ont lieu les 3 premières tentatives sur l'Istor-O-Nal. Celles-ci, comme les suivantes (à l'exception de la tentative japonaise déjà mentionnée) et plus tard, toutes les ascensions, sont réalisées depuis le Glacier du Tirich Mir, situé au sud et à l'ouest du massif.

Pendant plus de 30 ans, les alpinistes ne réussissent pas à comprendre la topographie compliquée des sommets de l'Istor-O-Nal.

L'expédition anglaise de 1935 pense avoir atteint le sommet par mauvais temps, dans des conditions évidentes de mauvaise visibilité. Ils ne sont en fait, que sur le Rock Pinacle, sorte d'avant sommet situé sur l'arête Ouest. Ce point culmine à une altitude de 7200m et est séparé du sommet Ouest de 7300m par une vaste combe cotée à 6900m d'altitude. Cette mésaventure  arrive également à l'expédition américaine de 1955.

Ce n'est qu'en 1965, lors d'une expédition autrichienne, conduite par Kurt Diemberger qui gravi un sommet voisin, le Tirich Mir, que les sommets de l'Istor-O-Nal peuvent enfin être observés dans leur ensemble. Ces alpinistes comptent 7 sommets principaux et deux sommets secondaires.

La première ascension du sommet Nord 7373m est réussie par d'autres Autrichiens en 1967 et celle du sommet principal, 7403m, par des Espagnols en 1969. Ces derniers ont du même coup foulé les sommets Sud 7308m, et Sud-Est 7365m.

Jusqu'en 1996, on a compté à peu près une dizaine d'ascensions réussies sur le massif, dont la plupart sur le sommet Nord, et seulement trois sur le sommet principal. Les sommets Sud, Sud-Est, Ouest I et Ouest II, ont été gravis apparemment une seule fois. Seul le sommet Nord-Est n'a donc jamais été atteint.

L'unique tentative connue sur ce dernier, est donc l'œuvre de Japonais en 1977, depuis le South Atrak Glacier, situé au Nord du massif. Ceux-ci ont placé 2 camps de progression sur le glacier et la chute de séracs qui donne accès à la face nord-est, ainsi que 2 autres d'altitudes à 5900m et 6400m. Vers 6500m leur tentative échoue sur des difficultés rocheuses ainsi que sur des formations glacières.

Retour